More than one of the previous opus, Dissections, released in 2023 (see R&C n° 137), this Variants delves into the universe of Aleister Crowley, from whom the formation takes its name, while the graphic artist Hinny Mower seems to take possession of Hieronymus Bosch’s Hell crossed with one of the figures from the Isenheim Altarpiece (the sick man devoured by rye ergot!). This album is also intended to be the second chapter of a trilogy, of which Dissections was the first. However, it differs from its predecessor both in its more limited instrumentation, which is restricted to electronics, electric guitar, and a hybrid instrument between a guitar and a theorbo, and in its sound atmosphere, which is more focused on a form of dark ambient that is gloomy, heavy, and obsessive, leading the listener towards almost unhealthy but fascinating realms, although the sequence begins with the first occurrence of the more emphatic variants, B.1.1.529. The jarring guitar effects contribute to this sonic unfolding that underscores the esotericism and occultism of its inspirer, and his propensity for venturing into the opacity of the shadow world.
Pierre Durr (Revue et Corrigée 144)
Original French text
Davantage sans doute que l’un des précédents opus, Dissections paru en 2023 (cf R&C n° 137), ce Variants investit l’univers d’Alesteir Crowley auquel la formation doit son nom, tandis que le graphiste HinniMower semble quant à lui s’emparer de l’Enfer de Jérôme Bosch croisé avec l’un des personnages du retable d’Issenheim (le malade rongé par l’ergot de seigle!). Cet album se veut aussi le deuxième volet d’une trilogie dont Dissections fut le premier. Il diffère toutefois de son prédécesseur, à la fois par une instrumentation plus restreinte, se limitant à l’électronique, à la guitare électrique et à un instrument hybride entre guitare et théorbe, et par un’atmosphére sonore davantage recentrée sur un forme de dark ambient, lugubre, lourde et obsédante, emmenant l’auditeur vers des contrées presque malsaines mais fascinantes, bien que la séquence débute par une première occurrence des variants, B.1.1.529, plus emphatique. Les effets grinçants des guitares contribuent à ce déploiement sonique qui soligne l’ésotérisme et l’occultisme de son inspirateur, et sa propension à s’aventurer dans l’opacité du monde des ombres.
Pierre Durr (Revue et Corrigée 144)